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@@ -1,135 +1,135 @@ | ||
Ne lui demandez rien de plus ! | ||
Elle reçoit le mercredi ; c’est une maison fort honorable. | ||
Déjà, madame Firmiani se métamorphose en maison. | ||
Elle a d’excellent thé ! | ||
Il est d’ailleurs fort difficile d’être admis chez elle. | ||
Aussi la meilleure société se trouve-t-elle dans ses salons ! | ||
Madame Firmiani tient pour les Flâneurs une espèce d’auberge sans enseigne. | ||
Veux-tu que je t’y présente ?... | ||
Elle reçoit le mercredi ; c’est une maison fort honorable. | ||
Déjà, madame Firmiani se métamorphose en maison. | ||
Elle a d’excellent thé ! | ||
Il est d’ailleurs fort difficile d’être admis chez elle. | ||
Aussi la meilleure société se trouve-t-elle dans ses salons ! | ||
Madame Firmiani tient pour les Flâneurs une espèce d’auberge sans enseigne. | ||
Veux-tu que je t’y présente ?... | ||
En ces moments, les Fats sont impitoyables. | ||
Rien n’est si beau ! | ||
Vous vous êtes adressé au genre Amateur. | ||
L’individu vous quitte pour aller chez Pérignon ou chez Tripet. | ||
Vous vous êtes adressé au genre Amateur. | ||
L’individu vous quitte pour aller chez Pérignon ou chez Tripet. | ||
Pour lui, madame Firmiani est une collection de toiles peintes. | ||
Je ne veux pas que vous alliez chez elle. | ||
Cette phrase est la plus riche des traductions. | ||
L’interlocutrice appartient au genre des Tracassiers. | ||
N’est-elle pas d’Anvers ? | ||
J'ai vu cette femme-là bien belle il y a dix ans. | ||
Elle était alors à Rome. | ||
J'ai vu cette femme-là bien belle il y a dix ans. | ||
Elle était alors à Rome. | ||
Cette madame Firmiani ne voit-elle pas beaucoup le faubourg Saint-Germain ? | ||
Ceci est dit par une personne qui veut appartenir au genre Distingué. | ||
Ceci est dit par une personne qui veut appartenir au genre Distingué. | ||
Madame Firmiani, monsieur ? je ne la connais pas. | ||
Cet homme appartient au genre des Ducs. | ||
Il n’avoue que les femmes présentées. | ||
Excusez-le, il a été fait duc par Napoléon. | ||
Il n’avoue que les femmes présentées. | ||
Excusez-le, il a été fait duc par Napoléon. | ||
N’est-ce pas une ancienne actrice des Italiens ? | ||
Homme du genre Niais. | ||
Les individus de cette classe veulent avoir réponse à tout. | ||
Ils calomnient plutôt que de se taire. | ||
Les individus de cette classe veulent avoir réponse à tout. | ||
Ils calomnient plutôt que de se taire. | ||
Madame Firmiani est une Cadignan. | ||
Elle n’aurait ni vertus, ni fortune, ni jeunesse, ce serait toujours une Cadignan. | ||
Une Cadignan, c’est comme un préjugé, toujours riche et vivant. | ||
Une Cadignan, c’est comme un préjugé, toujours riche et vivant. | ||
Elle est fort gracieuse, elle charme, elle cause bien et veut causer de tout. | ||
Observateur parle en prophète. | ||
Mais, mon cher, c’est une ancienne maîtresse de Murat ! | ||
Observateur parle en prophète. | ||
Mais, mon cher, c’est une ancienne maîtresse de Murat ! | ||
Celui-ci est dans la classe des Contradicteurs. | ||
Madame Firmiani, cent mille livres de rente ?... êtes-vous fou ! | ||
Si elle n’était pas belle, elle serait sans un sou. | ||
L’espèce est aussi connue que peut l’être celle des felis domestiques. | ||
Comment expliquer la perpétuité de l’Envie ? un vice qui ne rapporte rien ! | ||
Quoique ce phénomène de sensibilité soit peu commun, il se rencontre encore en Touraine. | ||
Quant à la ruine d’Octave, ce n’était malheureusement pas une fable. | ||
Monsieur de Rouxellay ne ressemblait point à un oncle du Gymnase. | ||
Madame Firmiani, cent mille livres de rente ?... êtes-vous fou ! | ||
Si elle n’était pas belle, elle serait sans un sou. | ||
L’espèce est aussi connue que peut l’être celle des felis domestiques. | ||
Comment expliquer la perpétuité de l’Envie ? un vice qui ne rapporte rien ! | ||
Quoique ce phénomène de sensibilité soit peu commun, il se rencontre encore en Touraine. | ||
Quant à la ruine d’Octave, ce n’était malheureusement pas une fable. | ||
Monsieur de Rouxellay ne ressemblait point à un oncle du Gymnase. | ||
Comment peut-elle vivre au sein du luxe en le sachant dans un grenier ? | ||
Elle n’a donc pas d’âme ? | ||
Elle n’a donc pas d’âme ? | ||
Mais s’il l’avait perdue au jeu ? | ||
Eh, madame, au moins il aurait eu le plaisir de jouer. | ||
Vous croyez donc qu’il n’a pas eu de plaisir ? | ||
Tenez, voyez madame Firmiani. | ||
Sa raillerie caresse et sa critique ne blesse point. | ||
Sa bonne grâce, vous la retrouvez empreinte dans les choses desquelles elle s’environne. | ||
Sa bonne grâce, vous la retrouvez empreinte dans les choses desquelles elle s’environne. | ||
Cette femme est naturelle. | ||
À la fois tendre et gaie, elle oblige avant de consoler. | ||
Telle était madame Firmiani. | ||
À la fois tendre et gaie, elle oblige avant de consoler. | ||
Telle était madame Firmiani. | ||
Madame Firmiani avouait vingt-cinq ans. | ||
La pendule marquait deux heures après minuit. | ||
Madame Firmiani s’assit promptement et laissa voir son émotion. | ||
Plus une femme est délicate, plus elle veut cacher les joies de son âme. | ||
Enfin, il est ridicule à moi de me justifier. | ||
La médisance a-t-elle raison, aimez-vous Octave ? | ||
Le cocher dormait, après avoir cent fois maudit sa pratique. | ||
Savez-vous que jadis nous respections ces parents-là ? | ||
Cette velléité n’est-elle pas excessivement excusable ? | ||
La pendule marquait deux heures après minuit. | ||
Madame Firmiani s’assit promptement et laissa voir son émotion. | ||
Plus une femme est délicate, plus elle veut cacher les joies de son âme. | ||
Enfin, il est ridicule à moi de me justifier. | ||
La médisance a-t-elle raison, aimez-vous Octave ? | ||
Le cocher dormait, après avoir cent fois maudit sa pratique. | ||
Savez-vous que jadis nous respections ces parents-là ? | ||
Cette velléité n’est-elle pas excessivement excusable ? | ||
Il ne s’agit pas de l’oncle, mais du neveu. | ||
As-tu joué, as-tu perdu à la Bourse ? | ||
Allons, dis-moi : « Mon oncle, je suis un misérable ! | ||
As-tu joué, as-tu perdu à la Bourse ? | ||
Allons, dis-moi : « Mon oncle, je suis un misérable ! | ||
et je t’embrasse. | ||
Elle est charmante, ajouta-t-il. | ||
Allons, parle, est-ce pour elle que tu t’es ruiné ? | ||
Ah ! la coquine, je l’aurais parié. | ||
J’ai reconnu, en elle, le siècle passé rajeuni. | ||
La pauvre jeunesse sera donc toujours la même, dit monsieur de Bourbonne. | ||
Allons ; va ton train, rabâche-moi de vieilles histoires. | ||
Allons, parle, est-ce pour elle que tu t’es ruiné ? | ||
Ah ! la coquine, je l’aurais parié. | ||
J’ai reconnu, en elle, le siècle passé rajeuni. | ||
La pauvre jeunesse sera donc toujours la même, dit monsieur de Bourbonne. | ||
Allons ; va ton train, rabâche-moi de vieilles histoires. | ||
Cependant tu dois savoir que je ne suis pas d’hier dans la galanterie. | ||
Je n’ai pas mes lunettes, dit l’oncle, lis-la moi. | ||
Octave commença ainsi : « Mon ami chéri... | ||
Tu es donc bien lié avec cette femme-là ? | ||
Octave commença ainsi : « Mon ami chéri... | ||
Tu es donc bien lié avec cette femme-là ? | ||
Mais, oui, mon oncle. | ||
Et vous n’êtes pas brouillés ? | ||
Brouillés !... répéta Octave tout étonné. | ||
Nous sommes mariés à Greatna-Green. | ||
Hé bien, reprit monsieur de Bourbonne, pourquoi dînes-tu donc à quarante sous ? | ||
C’est juste, j’écoute. | ||
D’ailleurs, je ne sais pas mentir, et peut-être est-ce un malheur ? | ||
Une des conditions de la femme aimée est d’être toujours caressante et gaie. | ||
Et vous n’êtes pas brouillés ? | ||
Brouillés !... répéta Octave tout étonné. | ||
Nous sommes mariés à Greatna-Green. | ||
Hé bien, reprit monsieur de Bourbonne, pourquoi dînes-tu donc à quarante sous ? | ||
C’est juste, j’écoute. | ||
D’ailleurs, je ne sais pas mentir, et peut-être est-ce un malheur ? | ||
Une des conditions de la femme aimée est d’être toujours caressante et gaie. | ||
Oh ! cher, combien de reconnaissance comporte mon amour ! | ||
Aussi veux-je t’aimer toujours, sans bornes. | ||
Oui, je veux toujours être fière de toi. | ||
Notre gloire, à nous, est toute dans celui que nous aimons. | ||
Estime, considération, honneur, tout n’est-il pas à celui qui a tout pris ! | ||
Oui, je veux toujours être fière de toi. | ||
Notre gloire, à nous, est toute dans celui que nous aimons. | ||
Estime, considération, honneur, tout n’est-il pas à celui qui a tout pris ! | ||
Eh bien ! mon ange a failli. | ||
Oui, cher, ta dernière confidence a terni ma félicité passée. | ||
Je t’ai cherché des excuses. | ||
J’ai attribué ton insouciance à ta jeunesse étourdie. | ||
Oui, cher, ta dernière confidence a terni ma félicité passée. | ||
Je t’ai cherché des excuses. | ||
J’ai attribué ton insouciance à ta jeunesse étourdie. | ||
Je sais qu’il y a beaucoup de l’enfant en toi. | ||
Oh ! combien ton rire m’a fait de mal ! | ||
Les femmes s’entendent bien plus à manger une fortune qu’à la faire... | ||
Elles s’entendent en probité. | ||
Les femmes s’entendent bien plus à manger une fortune qu’à la faire... | ||
Elles s’entendent en probité. | ||
Laissez-moi continuer, mon oncle. | ||
Et le neveu regarda l’oncle qui baissa la tête. | ||
J’ai pleuré d’avoir plus de conscience que d’amour. | ||
Si je ne te vois plus, je sais ce qui me reste à faire. | ||
Et le neveu regarda l’oncle qui baissa la tête. | ||
J’ai pleuré d’avoir plus de conscience que d’amour. | ||
Si je ne te vois plus, je sais ce qui me reste à faire. | ||
Consulte bien ta conscience. | ||
Je me reproche maintenant tout ce que je viens d’écrire. | ||
Un mot suffisait peut-être, et mon instinct de prêcheuse m’a emportée. | ||
Aussi voudrais-je être grondée, pas trop fort, mais un peu. | ||
Eh ! bien, mon maître, diriez-vous que je ne comprends rien aux discussions politiques ? | ||
Eh ! bien, mon oncle, dit Octave dont les yeux étaient pleins de larmes. | ||
Mais je vois encore de l’écriture, achève donc. | ||
Je me reproche maintenant tout ce que je viens d’écrire. | ||
Un mot suffisait peut-être, et mon instinct de prêcheuse m’a emportée. | ||
Aussi voudrais-je être grondée, pas trop fort, mais un peu. | ||
Eh ! bien, mon maître, diriez-vous que je ne comprends rien aux discussions politiques ? | ||
Eh ! bien, mon oncle, dit Octave dont les yeux étaient pleins de larmes. | ||
Mais je vois encore de l’écriture, achève donc. | ||
Bien ! dit le vieillard, bien, mon enfant. | ||
Seulement, je ne conçois pas pourquoi tu donnes des leçons de mathématiques. | ||
Je ne pourrai jamais vous peindre l’état dans lequel j’étais. | ||
En mangeant, je me disais : « N’est-ce pas un dîner volé ? | ||
J’avais honte de moi-même. | ||
Plus jeune était ma probité, plus elle était ardente. | ||
Seulement, je ne conçois pas pourquoi tu donnes des leçons de mathématiques. | ||
Je ne pourrai jamais vous peindre l’état dans lequel j’étais. | ||
En mangeant, je me disais : « N’est-ce pas un dîner volé ? | ||
J’avais honte de moi-même. | ||
Plus jeune était ma probité, plus elle était ardente. | ||
D’abord, j’ai couru chez madame Firmiani. | ||
Comment, outre ses vertus, cette femme adorable fait des économies ? s’écria l’oncle. | ||
Comment, outre ses vertus, cette femme adorable fait des économies ? s’écria l’oncle. | ||
Ne vous moquez pas d’elle, mon oncle. | ||
Sa position l’oblige à bien des ménagements. | ||
Je suis un oncle à dénoûment, je me vengerai. | ||
Sa position l’oblige à bien des ménagements. | ||
Je suis un oncle à dénoûment, je me vengerai. | ||
Mon oncle, je connais vos vengeances, mais laissez-moi m’enrichir par ma propre industrie. | ||
Je donne des leçons pour n’être à la charge de personne. | ||
Je donne des leçons pour n’être à la charge de personne. | ||
Ah ! si vous saviez avec quel plaisir j’ai fait ma restitution ! | ||
Cette famille était à Saint-Germain dans une misérable maison. | ||
La mère était presque toujours malade. | ||
Quel tableau ai-je été chercher là ! | ||
Cette famille était à Saint-Germain dans une misérable maison. | ||
La mère était presque toujours malade. | ||
Quel tableau ai-je été chercher là ! | ||
Mon aventure fut un vrai drame. | ||
Non, la parole est au-dessous d’une telle scène. | ||
Mon extrême justice leur semblait injuste. | ||
Enfin, s’il y a un paradis, mon père doit y être heureux maintenant. | ||
Quant à moi, je suis aimé comme aucun homme ne l’a été. | ||
C’est elle, dit-il, je reconnais ses chevaux à la manière dont ils arrêtent. | ||
En effet, madame Firmiani ne tarda pas à se montrer. | ||
Ma nièce, autrefois nous faisions l’amour, aujourd’hui vous aimez, dit l’oncle. | ||
Paris, février mille huit cent trente et un. | ||
Non, la parole est au-dessous d’une telle scène. | ||
Mon extrême justice leur semblait injuste. | ||
Enfin, s’il y a un paradis, mon père doit y être heureux maintenant. | ||
Quant à moi, je suis aimé comme aucun homme ne l’a été. | ||
C’est elle, dit-il, je reconnais ses chevaux à la manière dont ils arrêtent. | ||
En effet, madame Firmiani ne tarda pas à se montrer. | ||
Ma nièce, autrefois nous faisions l’amour, aujourd’hui vous aimez, dit l’oncle. | ||
Paris, février mille huit cent trente et un. |