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Congratulations for your excellent package, Raphink! And my apologies to non-French readers, for I am writing this in French (because my English lacks the precision this message requires).
Je propose deux améliorations concernant la dernière ligne des alinéas (lastparline).
I. Pour commencer, beaucoup de typographes francophones considèrent le minimum de l’Imprimerie nationale comme trop laxiste. On appelle «ligne à voleurs» celles «composées d’une syllabe ou d’un mot de trois ou quatre lettres qu’il était possible de faire entrer dans la ligne précédente en espaçant moins large» (Dictionnaire de l’argot des typographes, 1883). Concrètement, selon cette définition, une ligne à voleur comprend moins de cinq ou six signes (selon que la phrase se termine par un point ordinaire, «?» ou «!», notamment). En typographie soignée, on bannit les lignes de cette catégorie.
Pour être sûr de respecter ce «minimum syndical» du dix-neuvième siècle, le minimum actuel d’impnattypo (2em) est trop faible: il faudrait que l’option lastparline ne tolère pas une ligne de moins de 3em. Si comme moi on voulait même un minimum de huit signes pour la ligne, il faudrait porter cette dimension à 4em — et je ne dirais pas non à 5em, pour ma part.
Bref, serait-il possible d’augmenter cette dimension minimale, ou au moins de faire de lastparline une option paramétrable en em (2, 3, 4, 5, voire une valeur entière ou décimale quelconque, bien qu’aller au-delà de six ne serait peut-être pas raisonnable, si trop contraignant pour le compositeur)?
II. Par ailleurs, les typographes les plus soigneux essaient de faire en sorte que cette dernière ligne des alinéas soit suffisamment creuse. L’idée, derrière cela, est qu’une ligne presque pleine estompe les frontières de l’alinéa. Même si le renfoncement de l’alinéa suivant indique clairement le début de cet alinéa, le blanc en fin de ligne est perçu comme le premier signal de ce changement — un peu comme les feux de circulation, en Allemagne, qui passent toujours par l’orange (vert, orange, rouge, mais aussi rouge, orange, vert — quand en France on passe directement du rouge au vert, ce qui est assez violent en fin de compte). Dans l’article «Ligne creuse» de l’ouvrage posthume «Orthotypograhie», Jean-Pierre Lacroux insiste sur le fait qu’en typographie soignée on veille ainsi à creuser suffisamment la dernière ligne d’un alinéa (avec un blanc minimal d’un cadratin en fin de ligne). 1em me paraît vraiment le strict minimum: 2em ou même 3em de blanc me sembleraient préférables.
Serait-il donc possible d’imposer une longueur maximale de dernière ligne de «justification – 1/2/3em»?
En résumé, je crois qu’il serait intéressant de proposer deux variables, du style «minlastparline» et «maxlastparline»; ou bien une macro \lastparline associée à deux valeurs modifiables par l’utilisateur indiquant successivement la longueur minimale et la longueur maximale souhaitées — exemple: \lastparline{4,3} — avec des valeurs minimales par défaut de 2 et 1.
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Je propose deux améliorations concernant la dernière ligne des alinéas (lastparline).
I. Pour commencer, beaucoup de typographes francophones considèrent le minimum de l’Imprimerie nationale comme trop laxiste. On appelle «ligne à voleurs» celles «composées d’une syllabe ou d’un mot de trois ou quatre lettres qu’il était possible de faire entrer dans la ligne précédente en espaçant moins large» (Dictionnaire de l’argot des typographes, 1883). Concrètement, selon cette définition, une ligne à voleur comprend moins de cinq ou six signes (selon que la phrase se termine par un point ordinaire, «?» ou «!», notamment). En typographie soignée, on bannit les lignes de cette catégorie.
Pour être sûr de respecter ce «minimum syndical» du dix-neuvième siècle, le minimum actuel d’impnattypo (2em) est trop faible: il faudrait que l’option lastparline ne tolère pas une ligne de moins de 3em. Si comme moi on voulait même un minimum de huit signes pour la ligne, il faudrait porter cette dimension à 4em — et je ne dirais pas non à 5em, pour ma part.
Bref, serait-il possible d’augmenter cette dimension minimale, ou au moins de faire de lastparline une option paramétrable en em (2, 3, 4, 5, voire une valeur entière ou décimale quelconque, bien qu’aller au-delà de six ne serait peut-être pas raisonnable, si trop contraignant pour le compositeur)?
II. Par ailleurs, les typographes les plus soigneux essaient de faire en sorte que cette dernière ligne des alinéas soit suffisamment creuse. L’idée, derrière cela, est qu’une ligne presque pleine estompe les frontières de l’alinéa. Même si le renfoncement de l’alinéa suivant indique clairement le début de cet alinéa, le blanc en fin de ligne est perçu comme le premier signal de ce changement — un peu comme les feux de circulation, en Allemagne, qui passent toujours par l’orange (vert, orange, rouge, mais aussi rouge, orange, vert — quand en France on passe directement du rouge au vert, ce qui est assez violent en fin de compte). Dans l’article «Ligne creuse» de l’ouvrage posthume «Orthotypograhie», Jean-Pierre Lacroux insiste sur le fait qu’en typographie soignée on veille ainsi à creuser suffisamment la dernière ligne d’un alinéa (avec un blanc minimal d’un cadratin en fin de ligne). 1em me paraît vraiment le strict minimum: 2em ou même 3em de blanc me sembleraient préférables.
Serait-il donc possible d’imposer une longueur maximale de dernière ligne de «justification – 1/2/3em»?
En résumé, je crois qu’il serait intéressant de proposer deux variables, du style «minlastparline» et «maxlastparline»; ou bien une macro \lastparline associée à deux valeurs modifiables par l’utilisateur indiquant successivement la longueur minimale et la longueur maximale souhaitées — exemple: \lastparline{4,3} — avec des valeurs minimales par défaut de 2 et 1.
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